REMEMBER
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Adieu mon ami
Trop ému pour commenter de vive voix la disparition de son ami, l'éditeur rédacteur journaliste Bull BTP Christian Durieux né le 6 novembre 1934 décédé à Braine l'Alleud le 7 janvier 2023 Belgique.
Toujours élégant, toujours précis, et surtout enthousiaste et passionné, des qualités qui ne lui ont jamais fait défaut. À un âge où ses anciens collègues profitaient de retraites bien méritées, il était encore toujours actif avec enthousiasme, courageux combatif face à une longue maladie.
Il a fait le grand saut et à disparu quelque part dans le ciel, entre deux nuages nimbés de lumière, bon vol, Christian, mon ami. Tu vas me manquer énormément.
Norbert Jean
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20/01/23-English
Goodbye My friend
Too moved to comment in person on the disappearance of his friend, editor-editor journalist Bull BTP Christian Durieux born November 6, 1934 died in Braine l'Alleud on January 7, 2023 Belgium.
Always elegant, always precise, and above all enthusiastic and passionate, qualities that have never failed him. At an age when his former colleagues were enjoying well-deserved retirements, he was still enthusiastically active, courageous and combative in the face of a long illness.
He took the plunge and disappeared somewhere in the sky, between two clouds shrouded in light, good flight, Christian, my friend. I will miss you very much.
Norbert Jean
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16/08/22-FR-ENGLISH-NL-footer (1/14 reportage-pictures-videos)
Belgium-Version original Française uniquement : auteur © Bull BTP Christian Durieux tous droits réservés.
SÉQUENCE RÉTRO
LA CHARGEUSE SUR PNEUS.
Au commencement il y avait… Frank G. Hough qui a introduit en 1939 la première chargeuse sur pneus au monde à Libertyville, Illinois, USA
La première chargeuse sur pneus à deux roues motrices a vu le jour en 1939 grâce à Frank G. Hough. Les premières chargeuses mises sur le marché étaient des engins à châssis rigides qui limitaient leur mobilité due au grand rayon de braquage ce qui les entrainait à des manoeuvres qui leur posaient des problèmes pour travailler dans des endroits exigus. De plus, la position du pivot du bras de chargement était positionnée derrière l’opérateur ce qui causa de nombreux accidents, parfois très graves. C’est alors que Hough a repositionné le bras de levage et les vérins complètement en avant du poste de commande. D’autres constructeurs prirent la suite de Hough en adoptant le même principe : Caterpillar, Case, Allis-Chalmers et Michigan. C’est à partir des années 60 qu’apparurent les premières chargeuses articulées. Le bâti articulé facilite la conduite de la chargeuse quand la place fait défaut et donne une grande précision au déversement ce qui est très avantageux quand il s’agit de charger un camion
D’autre part, l’articulation du châssis permet un empattement important. À noter qu’à cette époque très peu de chargeuses étaient équipées d’une cabine. L’idée de la chargeuse articulée est due au constructeur Américain Mixermobile Manufacturers avec l’introduction, en 1953, de son Scoopmobile .Courant années 50, les constructeurs Ahlmann, Schwing, Pettibone - PMCO et Mandt offraient déjà des chargeuses à bras pivotants à 180°. En 1977 le constructeur américain Dart proposa la plus grande chargeuse au monde sur pneus de 72 tonnes avec des capacités de godets de 8 à 20m3 ! ©Bull BTP
© Bull BTP Christian Durieux tous droits réservés.
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10/08/22-FR-English-NL-footer (1/13 reportage-pictures-videos)
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IL ETAIT UNE FOIS…
La mini pelle : Une histoire japonaise
C’est au Japon, au tout début des années 60 qu’a vu le jour la première mini-pelle.
Deux noms se distinguent : Yanmar et Takeuchi. Le premier en 1961, le second en
1963. Quelques années plus tard, en 1968, faisant suite à un accord avec Akio
Takeuchi, le français Jean Obry introduit le concept de la mini-pelle en Europe
qui aura pour nom Pel-Job et qui sera exposée lors de la Foire Expomat au
Bourget près de Paris. Les premiers modèles auront comme références la lettre
« T », t comme Takeuchi. À cette époque les visiteurs regardaient la mini- pelle
avec amusement. N’entendait-on pas parler parfois de « jouet » ? Au cours des
années 70, la Société Verbist introduit la première mini-pelle en Belgique en
l’occurrence une Pel-Job. La mini- pelle ne s’est toutefois imposée sur nos
chantiers qu’au début des années 80. En 1986, le constructeur américain Bobcat se
lance dans l’aventure en important aux USA des Komatsu qui seront vendues sous
le nom Bobcat. Deux ans plus tard, Bobcat produit ses propres mini-pelles dans
son usine de Bismarck, dans le Dakota du Nord, qui fermera ses portes en
2009.Tout au long de ces années pratiquement tous les constructeurs de pelles
hydrauliques classiques, à l’exception de Liebherr, proposeront dans leur offre une
gamme de mini et midi pelles sur chenilles et sur pneus allant de +- 1t à 9t. Fin des
années 90 on voit apparaître des machines aux formes arrondies. Cette nouvelle
tendance se généralise chez un grand nombre de constructeurs, c’est le cas du
constructeur Ammann-Yanmar avec sa VIO 70 « made in Japan ». En 1996,
Komatsu proposera son modèle MRX (un proto) digne héritier de la gamme Tiga
et qui est à même de travailler dans sa propre largeur. Cette gamme sera
commercialisée en Europe par Pel-Job. C’est le tout début des machines qu’on
appellera « à rayon court arrière ». En 1997, le marché de la mini- pelle
s’établissait à 689 machines, en 2018 il était de +- 2200 unités!
Portrait
L’innovation principale est d’avoir créé une machine qui est à la base, - càd à sa
conception- une mini -pelle et non la petite sœur en modèle réduit d’une pelle de 13
ou 20 tonnes. En fait, construire une mini-pelle n’est pas de tout facile à réaliser. Il
faut d’abord qu’elle soit à la fois compacte tout en étant performante, robuste sans
être trop lourde, rapide tout en restant douce, souple, puissante et fiable. Parmi les
innovations techniques qui se sont succédé, on citera le développement de chenilles
à patins en caoutchouc et par la suite entièrement en caoutchouc, mais également
les techniques Load Sensing et de servo commande en application sur les plus
grandes pelles. En plus, elle est équipée d’une flèche à déport, d’une lame de
remblayage et d’une prise d’outil hydraulique. Depuis le début, la mini-pelle a été
conçue comme porte-outils avec le circuit brise -roche en standard. Le petit
modèle se verra doté d’un châssis à voie variable pour augmenter sa stabilité. Au fil
du temps, la mini -pelle est devenue un outil indispensable et performant qui fait
partie de notre environnement quotidien. Il est vrai qu’elle dispose de pas mal
d’atouts à savoir : Sa compacité
La mini -pelle n’encombre que très peu l’environnement urbain ou résidentiel La
pose de câbles, l’ouverture de tranchées et autres petits travaux comme le
chargement de camions et de remblayage de tranchées s’exécutent sans gêner la
circulation. Son déport du balancier l’autorise aussi à travailler le long d’un mur.
Sa polyvalence
Grâce à une ligne auxiliaire hydraulique, elle peut recevoir des accessoires comme
des brise-roche, grappins, tarières, cisailles qui sont souvent proposés en
complément de différents types de godets adaptés à la dureté du travail et à la
densité des matériaux. De plus, de part son poids et ses dimensions elle se
transporte facilement, d’un chantier à l’autre, sur une remorque ou carrément dans
la benne d’un camion. Certains constructeurs proposent diverses options telles que
balanciers télescopiques ou longs et chenilles pour diverses pressions au sol. C’est
l’engin idéal que l’on trouve en grand nombre dans les parcs de sociétés de
location.
Son confort
Pour l’opérateur, plus de sécurité et de confort de conduite qui se traduit par une
cabine mieux conçue et un faible niveau sonore. En outre, une électronique
embarquée permet le contrôle des fonctions qui offre une aide à la conduite.
Certaines fonctions habituelles peuvent être préprogrammées comme la mise en
mémoire de la profondeur d’excavation. © Christian Durieux Bull BTP
Remember liste marques et distributeurs de 1970 à 2000
Airman (Claeys), Atlas (Atlas Kranen), Bobcat (Melroe Bobcat),Benati
(Bugodaert, Bia), Case (CaseBelgium,Bestmat),Caterpillar (Treco), Chieftain (
Blackwood Hodge),CME (Lambrecht) , Daewoo(Interparts), Eurotom (Skid Steer
Europe), FAI (Interparts, YvesGodart),Fermec (Matermaco), Gehlmax (GKB),
Halla (AKB Service), Hitachi (Skid Steer Center, Raepers), Hanix ( Treco,
Mantrec ,Manitou Benelux), Hinowa ( KME, Bouwmat), IHI (Bomas Benelux),
JCB (JCB Belgium), Kubota ( Luyckx), Komatsu ( Sertra, Doornbos), Kobelco (
Oswald De Bruycker), Kato (Bomas Benelux), Libra ( Bia, Beel), MF (
Matermaco), Mitsubishi ( Klöckner Bamaco, Decauville), Macmoter (Raepers),
Nissan (Treco), Neuson (Westel, Elwebo, Matermaco ,Locamachines) O&K
(O&K nv/sa),Pel-Job (Verbist, SGME, Belmaco ), Renders (Renders), Schaeff
(OswaldDeBruycker),Smalley(Decauville),Takeuchi(Verbist),Topi(Belmaco),
Volvo (Belmaco,VCM),Yanmar (Wijnmalen&Hausmann, Zwaans,Delmote,
Blackwood Hodge), Ygry ( Six Equipement).
© Bull BTP Christian Durieux tous droits réservés.
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02/08/22-FR-English-NL-footer (1/12 reportage-pictures-videos)
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NOSTALGIE
Les belles années
Voici un petit flash back qui a pour sujet quelques modèles de machines dont 3 en piteux état qui ont marqué le BTP et les carrières. Qui se souvient encore de Poclain, de Pel-Job et de Haulpack ? © Bull BTP : Photos : Christian Durieux
© Bull BTP Christian Durieux tous droits réservés.
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09/06/22-FR-English-NL-footer (1/9 reportages pictures)
L’Art sur nos routes et autoroutes
Belgium-Version original Française uniquement : auteur © Bull BTP Christian Durieux tous droits réservés.
L’Arc Majeur : La Wallonie accueille la plus grande sculpture en acier du monde
Cette sculpture commandée par Jack Lang, ministre français de la culture, devait être placée sur l’autoroute A6 en France…mais elle a dû être abandonnée à trois reprises. C’est donc en Wallonie que cette œuvre d’art monumentale, due à l’artiste français Bernard Venet, a été installée sur l’autoroute E411 à hauteur de Lavaux-Sainte- Anne (Rochefort). Appelée Arc Majeur, elle est composée d’un grand arc de 60m de haut, de trois caissons de 20 m de long et d’un plus petit de 20 m. Elle a été réalisée en acier Corten fourni par le sidérurgiste belge NLMK. En plus de sa hauteur de 60 m, l’arc a une portée de 75 m. Pour sa réalisation il a fallu 200 tonnes d’acier ainsi que 1 000 m3 de béton pour sa mise en oeuvre. Le composant le plus important pèse 56 tonnes. Sa mise en place a nécessité un système de levage d’une capacité de 750 tonnes. La technologie de contrôle par ultrasons une spécialité du groupe Vinçotte qui a été utilisée permet d’améliorer la qualité et la simplicité des contrôles. Dans le même temps, des experts en ingénierie d’une université ont également vérifié la conception afin de s’assurer qu’elle sera en mesure de faire face aux diverses conditions climatiques. Le projet a coûté près de 2,5 millions d'euros et a demandé 6500 heures de travail pour les soudeurs et monteurs ! Cette sculpture «Arc Majeur»est un don de la Fondation John Cockerill. De par son caractère exceptionnel et majestueux, cette oeuvre rappelle également le passé historique industriel de la Wallonie.
L’Atomium
Ce symbole de Bruxelles a été imaginé par l’ingénieur André Waterkeyn et érigé par les architectes André et Jean Polak pour l ‘ Expo Universelle de 1958. Cet ensemble à mi-chemin entre la sculpture et l’architecture qui culmine à 102 m, dont la masse en 1958 est de 2 500 tonnes se compose d’une charpente d’acier et de trois piliers bipodes portant neuf sphères de 18 mètres de diamètre pour environ 250 tonnes (une à chacune des 8 points et une au milieu) reliées entre elles par 20 tubes de 3,3 mètres de diamètre (12 de 29 mètres de long pour les arêtes du cube et 2 tubes de 23 mètres de long pour les 4 diagonales) et revêtues, à l'origine, d’aluminium. Sur les neuf sphères, six sont rendues accessibles au public, chacune comportant deux étages principaux et un plancher inférieur réservé au service. Le Tube central contient l’ascenseur le plus rapide de l’époque (5 m/s). Il permet à 22 personnes d’accéder au sommet en 23 secondes. Les escaliers mécaniques installés dans les tubes obliques, comptent parmi les plus longs d’Europe Le plus grand mesure 35 m de long. (source : Wikipedia)
Signal de Grand Bigard
Haute de 23 mètres cette imposante sculpture signée par Jacques Moeschal est située au départ de l’autoroute d’Ostende. Chaque jour des milliers de navetteurs qui entrent à Bruxelles ne peuvent voir cet ensemble extraordinaire érigé en 1963. Cette autoroute « dite de la mer » est empruntée chaque week-end par de nombreux Bruxellois qui s’en vont passé leur week-end à la côte
Sculpture à Watermael-Boitsfort
Cette sculpture située avenue de la Foresterie à Watermael –Boitsfort est due au génial sculpteur Italien Mauro Staccioli . Elle marque la sortie et l’entrée pour de nombreux navetteurs venus travailler à Bruxelles. Ce gigantesque cadre d’acier mesure 10 de long et de haut. Il repose en plein milieu d’un rond-point. Date de son installation :
1998 © Bull BTP Christian Durieux tous droits réservés.
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26/04/22-FR-English-NL- footer (1/8 reportages pictures)
Le chariot élévateur télescopique.
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La manutention d’abord, la polyvalence ensuite
Appelée aussi « Télescopique » tout simplement, cette machine TT a vu le jour fin des années 60 début 70. À cette époque, quelques constructeurs présentent un télescopique à savoir :les Britanniques Giraffe Liner (en 1972) et JCB (en 1975) ainsi que les Américains Gradall, Highlander, Skytrack et American Road Equipment Cy. En 1966 déjà, ce dernier propose son Econmobile 620, un engin hybride qui réunit toutes les caractéristiques du télescopique : polyvalence, hauteur de levage importante, robustesse, etc. Disposant d’une conception originale de sa cinématique, le 620 est équipé d’un système d’accouplement mécanique qui lui permet, de recevoir pas moins de 12 accessoires différents dont une fléchette ,avec laquelle il peut déposer une charge à une hauteur de 8,40m.Trois ans plus tard, en 1969, le constructeur français Sambron présente son Jacklift 2P25 sa première machine avec une cinématique des bras levage inédite- à grande hauteur- et qui annonce ce que sera son futur télescopique J24S qu’il lancera en 1974 ( en 2000 ce constructeur sera repris par Bobcat). En 1981 Manitou lance son premier télescopique, le constructeur italien Merlo est le premier à mettre sur le marché un chariot avec tourelle pivotante sur 360°, le Roto 25.11XS. Pour ces constructeurs innovants, la manutention sur chantier ne se limite pas à lever, transporter et déposer, à être stable, il faut aussi passer la charge par- dessus les obstacles- et ne pas travailler uniquement en hauteur, mais dans tout l’espace. Le succès de ces engins est dû à leur polyvalence dans tous les secteurs avec une prédominance de « fonctions chargeurs » dans l’agriculture et d’engins de manutention dans le BTP. En plus, il est fort répandu chez les loueurs.
Pour être complet, signalons que plusieurs constructeurs offrent des télescopiques rotatifs. Enfin, côté statistiques des ventes, lors de la publication du dossier économique 2020 de la Sigma, on dénombrait 934 unités vendues en Belgique contre 1204 en 2018.
Portrait
Le télescopique est une machine polyvalente par excellence. Ses points forts sont sa polyvalence , sa visibilité, sa facilité d’utilisation, sa stabilité, sa maniabilité et sa robustesse A lui seul, il peut remplacer plusieurs types de machines ce qui accroît sa rentabilité. Pour ce faire, il est doté d'un système d'accouplement rapide hydraulique permettant de l’équiper d'accessoires tels que godets, pinces, bennes à béton, fourches et grappins, balayeuses, fléchettes, treuils et souvent des nacelles pour utilisation temporaire ou permanente. Notons également sa visibilité « panoramique » qui permet à l’opérateur d’avoir une vue totalement dégagée que ce soit en position de travail ou en déplacement.
L'utilisation d'un télescopique est fort aisée. Un levier multi fonction commande toutes les fonctions du mât. L'hydraulique est du type ' Load sensing ' pour assurer la précision des mouvements. Pour faciliter l’utilisation du télescopique, plusieurs constructeurs proposent en option des radios commandes. Celles-ci ne peuvent être utilisées qu’avec les fourches (pose de charge sur palette en hauteur) et surtout pour le treuillage comme grue (3 et 5 tonnes), la machine de 30m peut être équipée d’un treuil de 12tonnes !! La radio est interdite pour la commande d'une nacelle, car celle-ci doit être équipée d'un arrêt d'urgence avec une liaison filaire. Les machines possèdent deux boitiers : une télécommande pour l’utilisation de la nacelle et une radio commande pour l’utilisation du treuil. Le télescopique est une machine maniable grâce à ses quatre roues directrices et sa possibilité de marche en crabe. Epinglons également sa robustesse et son châssis rigide, conditions essentielles pour une machine de ce type qui doit soulever, en toute sécurité, des charges lourdes à des portées élevées. La stabilité est l'élément primordial pour une machine de levage. Le poids de la cabine et des réservoirs placés latéralement est compensé par le moteur. Celui ci est positionné le plus bas possible pour abaisser au maximum le centre de gravité. Les plus grandes machines sont équipées de stabilisateurs mais aussi d’un correcteur de devers qui permet d’ajuster la machine au plan de travail (très pratique sur chantier). Les critères à prendre en considération pour l’appréciation de la stabilité sont l’empattement de la machine, la largeur et la surface d’appui des stabilisateurs, le blocage éventuel de l’oscillation du pont. © Christian Durieux. Tous droits réservés
Liste marques et distributeurs de 1979 à 1999
Andureau-Omfort (Barlow Handling), Atlas ( Atlas Kranen), Caterpillar (Treco), Claas (Van Der Haeghe), Dieci ( Blackwood- Hodge, RC Trading), Drop ( Madelec),FDI ( JD Manutention), FDI Sambron ( Magil, WZ, Belmaco), Giraffe Liner (Blackwood- Hodge), Gradall ( Europartners), GCM Jones (Van Eijle) , Highlander (Klöckner- Bamaco), Italmacchine (Matermaco, Zwaans), JCB (JCB Belgium), Manitou (Treco, Mantrec, Manitou Benelux), Matbro ( Van Der Haeghe, Blackwood- Hodge)),Merlo (De Lille), New-Holland ( New-Holland nv/sa), Sanderson ( Zwaans- Vakobel, Vemate, Madelec), Skytrac-Koehring ( Blackwood-Hodge), Skytrac ( Westel) , Sambron ( Magil, BLE,) Terex-Italmacchine ( Zwaans-Vakobel),
© Bull BTP Christian Durieux tous droits réservés.
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07/02/22-FR Bas de page (1/7 reportage Pictures)
LE FINISSEUR D’ASPHALTE ET DE BÉTON « Born in the USA
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Le premier finisseur a été conçu aux USA vers 1930 et son utilisation sur chantier s’est répandue à partir de 1945. Et c’est tout au début des années 50 que les premiers finisseurs « made in USA »font leur apparition, en Belgique, avec Barber-Greene et Pioneer-Jaeger distribués respectivement par les sociétés Matermaco et Matériel de Voirie. Au cours des années qui suivront plusieurs constructeurs tant européens qu’américains seront représentés dans notre pays. Citons d’abord l’Allemand ABG qui tombera en 1990 dans l’escarcelle de l’américain Ingersoll- Rand, il en va de même avec Allat-Fortress qui deviendra Allat-Ingersoll Rand (à l’origine cette marque canadienne était vendue sous le nom de Allat, puis Babcock- Allat . En 2007 IR sera racheté par Volvo), de Blaw-Knox qui est le premier constructeur a avoir conçu, dès 1953, une machine sur pneumatiques, de Demag repris par Svedala et qui aura pour nom Svedala-Demag lui-même repris , en 1995, par le suédois Dynapac qui en 1984 s’offrira le constructeur allemand Hoes ( En 2007 Dynapac deviendra Atlas-Copco) , des Italiens Bitelli et Marini qui seront repris respectivement par l’américain Caterpillar ( qui fera main basse également sur CMI et sur Barber-Greene en 1991) et le français Fayat et, enfin de Vögele aujourd’hui qui fait partie du groupe allemand Wirtgen. Parallèlement aux finisseurs sur roues et sur chenilles, des engins complémentaires se sont développés comme par exemple des élargisseurs de routes, des gravillonneuses d’asphalte, des épandeurs de bitume et d’émulsion sans oublier les centrales d’enrobage. En 2016, 42 finisseurs ont été vendu. En 2020 : 20. Pour conclure un petit cocorico !!! Savez vous que l’asphalte moderne pour les routes a été inventé par notre compatriote, le professeur Edward J . De Smedt ?
Portrait
Le finisseur est conçu pour la mise en place des couches bitumineuses, de fondation, de liaison et de surface, mais pouvant également servir pour certains autres revêtements pour les routes et autoroutes comme le béton maigre pour les sous fondations des revêtements routiers. Cet engin est monté sur chenilles ou sur roues et sa table arrière est équipée d’un dispositif de précompactage par vibration, par couteaux dameurs ou par la vibration et couteaux dameurs. La table est pourvue d’un système de réchauffage au gaz, au fuel ou encore électrique. Il est équipé d’une trémie de réception disposée à l’avant, d’un système d’alimentation et de répartition en avant de la poutre chauffante avec vibrateurs, châssis de translation sur roues ou sur chenilles et moteur diesel. La largeur maximum de travail, jusqu’à 14 m pour les plus grands modèles, est obtenue par l’adjonction d’élargisseurs à la poutre de base. La finisseuse est une machine à vitesse lente de l’ordre de sept mètres à la minute. © Christian Durieux .Tous droits réservés
Listes des marques et distributeurs 1950 à 2000
ABG ( Klöckner-Bamaco, Madelec), ABG-IR ( Zwaans, Bia, Sertra, Marcom), Allat (Verbist), Babcock-Allat (O. De Bruycker), Allat –IR ( Bia), Hoes (Klöckner-Bamaco, Decauville), Barber-Greene (Matermaco), Blaw-Knox USA (Van der Haeghe), Blaw-Knox UK (Verbist), Babcock Blaw-Knox (Verbist), Blaw-Knox IR ( Bia, Marcom), Bitelli (Decauville,Verbist), CMI (Sertra), Demag (O. De Bruycker), Dynapac-Hoes (H.Van der Haeghe), Mannesmann-Demag ( Klöckner-Bamaco), Marini (Belmaco),Ursus-Peroni ( Denise Hecking), Vögele (O&K, Wirtgen), Ray-Go , Layton (Matermaco), Pioneer-Jaeger (Matériel de Voirie), Hanta (HMB), Svedala-Demag ( O. De Bruycker), Pour rappel, en 2007, Volvo CE acquiert ABG
© Bull BTP Christian Durieux tous droits réservés.
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21/01/22-FR bas de page (1/6) reportages Pictures)
SÉQUENCE RÉTRO
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La pelle hydraulique
Issue du monde agricole, comme la plupart des machines de construction, la pelle hydraulique est née au début des années cinquante. En raison de l’élimination des embrayages, freins, trains d’engrenages, câbles et poulies, elle offrait avant tout un gain de poids considérable par rapport à la pelle à câbles. Le monde du BTP adopta une attitude prudente pour ne pas dire sceptique, il faudra voir disait- on ! Et les premiers pas de la pelle hydraulique se heurtèrent à de nombreux obstacles. En effet, le système hydraulique avec ses joints, flexibles, conduites et autres éléments, n’était pas toujours apte à tenir tête aux contraintes élevées engendrées par le travail. Les progrès caractéristiques réalisés pendant les années soixante dans la technologie hydraulique, conduisirent à une lente mais sûre révision de ce point de vue. Quelques chiffres permettent d’en juger : Au printemps 1961, la gamme des engins disponibles sur le marché européen, comprenait 85% de pelles à câbles et 15% d’engins hydrauliques. Aujourd’hui, la pelle à câbles a pratiquement disparue du marché. Sur tous les chantiers partout où il faut terrasser, creuser, extraire, drainer, forer, charger, assainir, bâtir on trouve des pelles hydrauliques. Il est juste de dire que la pelle hydraulique est arrivée à un stade de maturité au point que, sur pneus ou sur chenilles elle est devenue incontournable et la plus populaire de nos chantiers. En Belgique en 1999 on a vendu environ 820. Aujourd’hui, +- 1300 unités sur chenilles et sur pneus sans compter les 2360 minipelles vendues en 2020.
CES CHERS DISPARUS
Benati
Jusqu’au milieu des années 50, Benati fabriquait, à Imola, du matériel agricole comme beaucoup de constructeurs tels que JCB, Poclain, Bobcat entre autres. Mais c’est en 1961 que ce constructeur prendra son envol pour devenir un constructeur d’engins de terrassement pour le BTP ; pelles sur pneus, sur chenilles, chargeuses sur pneus et chargeuses pelleteuses parmi lesquelles la réputée Benati 2000 Synchro 4 WS. Fin1995, les machines Benati ne seront plus commercialisées. Entretemps la marque avait été reprise par le CNH, filiale de Fiat Group. En Belgique, Benati a été distribué par Bugodaert, W&H, Luyckx et Bia.
Hydromac HG7
Les premières pelles ont été importées en Belgique en 1967 par la Firme Luyckx. Hydromac proposait aussi un modèle sur chenilles H7 propulsé par un moteur de 90CV ainsi qu’une large gamme de machines sur pneus et sur chenilles de 58 à 190CV. Caractéristiques principales de la HG7 : pompe hydraulique avec pistons axiaux et distributeur monobloc, puissance moteur : 90CV, capacité godet rétro :800l, profondeur maxi de creusage :6m, capacité godet en butte : 1,200 l. Capacité de levage : 4t. Cette machine accepte une panoplie d’accessoires divers. D’origine italienne, Hydromac a été fondé en 1951 à Turin par les frères Bruneri.
Fiat-Hitachi
Créé en 1986, Fiat-Hitachi est le résultat d’une joint venture entre le groupe Fiat et Hitachi Construction Machinery. L’actionnaire de référence est New Holland qui acquit 75,1% de O&K pour le compte du groupe Fiat avec 57%, puis HCM avec 36% et Sumitomo avec 5%. Le constructeur présentait 11 lignes de produits différents soit 52 modèles de base et plus de 250 versions. En juillet 2001 Fiat -Hitachi deviendra Fiat-Kobelco.
Samsung
C’est en juillet 1998 que Volvo achète le Coréen Samsung dans le but avoué de posséder une gamme complète, d’avoir un outil capable de produire 10.000 machines par an et s’ouvrir au marché asiatique. En 1999 KVCE (Volvo Corée) à produit 4000 pelles Volvo et Samsung dans son usine de Changwon et 1100 dans ses usines européennes situées l’une en Allemagne et l’autre en Suède ( cette dernière a fermé ses portes définitivement en juin 1999)-. Samsung a été introduit en Belgique par la société Verbist
Broyt X41
Fabriquée en Norvège les pelles en butte Broyt sont des machines de chargement spécialement conçues pour service lourd en application tunnel et carrières. Elles sont reconnues pour être la solution de chargement la plus économique pour ces applications pour des productions de 600 à 1 000 tonnes par heure par machine. Elles ont été importées en Belgique dès 1978 par Bia. La gamme comportait cinq modèles de 12,3t à 40,5t. Ses particularités : deux roues en acier à l’avant et quatre pneus à l’arrière avec chaînes de protection. Caractéristiques de la X41 : poids :32,4t, moteur Volvo de 172CV, transmission : hydraulique, type pompe hydraulique : à engrenages. Certains modèles n’avaient pas de translation dans les roues. Elles se déplaçaient au moyen de leur flèche.
Poclain TY45
Une star ! Dix ans après la première pelle, Poclain met en œuvre son savoir-faire en matière de promotion pour la sortie de la TY45. Cette nouvelle pelle à rotation totale a été conçue avec passion pour devenir la locomotive de l’entreprise. Elle connaitra en Belgique un immense succès. Caractéristiques principales : châssis en Y, poids : 9,9t, moteur KHD ou Agrom Dieselair de 45 puis 48CV DIN, portée au sol : 7,4m, profondeur maxi d’excavation :5,8m, hauteur déchargement maxi :5,2m.Capacité godet standard : 300l .Année de construction : 1961, Nombre de TY45 vendues : 15.144
Hovers-Hitachi UH06-2
Construite sous licence par le constructeur hollandais Hovers Constructie N.V à Tilburg pour Hitachi, cette pelle fait partie d’une gamme comprenant 9 modèles de 10,9 t à plus de 100 t. Caractéristiques principales: moteur : Daf de 103 CV SAE à 1800 tpm, poids : 17,2, profondeur de fouille maxi : 5,17m-6,30 m, effort maxi au godet : 15,500 kg, force de levage : 5,200 kg, vitesse de déplacement : 2,6 km/h. Train à chenilles du type bulldozer muni de 8 galets inférieurs et 2 supérieurs interchangeables et graisser à vie, translation avec deux moteurs hydrauliques, vérins principaux et vérins du godet à deux vitesses. Le constructeur hollando-japonais proposait aussi son modèle UH-3 de 8,7 t doté d’un moteur GM Bedford de 78 CV et d’un godet de 500l. Années construction :1969-1970 Furukawa
Petit rappel historique. En 1954 Yumbo sortait la première pelle hydraulique à rotation totale. En 1962, Yumbo s’installe à Genas dans la banlieue de Lyon. En 1970, IH France prend une participation majoritaire. En 1986, c’est au tour de l’américain Dresser de racheter Yumbo suite au rachat par Dresser de IH. Plus tard, en 1990, c’est le japonais Furukawa qui rachète l’américain Dresser et ses deux centres de production l’un à Chauffailles où se fait la mécanosoudure, et à Genas où sont assemblés les pelles et chargeuses sur pneus. Avec ce rachat, Furukawa a acquis la certitude d’une technologie et d’un savoir-faire incomparables puisque basé sur plus de 30 années d’expérience dans la construction de pelles hydrauliques. Au cours des années 2000, Genas tombera dans le giron de Hitachi. Furukawa sera distribué successivement par Decauville, Van Gemert, Bia et ensuite par Belmaco. Fin !
Akerman H7MC
Importées en Belgique au début des années 1980, le constructeur suédois proposait une gamme complète de pelles sur pneus et sur chenilles, parmi lesquelles la pelle sur pneus H7MC de 15,6t équipée d’un moteur Volvo développant 107kW (145 CV). Elle pouvait être fournie avec un contrepoids et une lame de remblayage. Sa force de cavage maximum aux dents du godet était de 111 kN. Notons encore, avec un balancier de 2,8 m, sa portée au sol maxi de 8,8 m, sa profondeur de fouille de 5,3 m et sa hauteur de déversement de 9,5 m. Années de construction :1985-1988. Nombre de machines produites : 1.362 .Racheté par Volvo en 1991, Akerman proposait 29 modèles sur chenilles de la série H de 8,1 à 59 t.
FAI
Contrairement à ce qu’on croit généralement, le constructeur italien FAI ne fabriquait pas que des machines compactes –mini pelles et skid steer- mais également des pelles jusqu’à 40 tonnes ! Parmi cette gamme « lourde » FAI proposait plusieurs modèles sur chenilles dont la 1000 CH Turbo de 16, 7 T et la 1300 LC de 19,45 t ainsi que des modèles sur pneus la 900 GHT de 13t et la FAI 1000 GT Scooper en version butte de 18,7t. Ces engins étaient dotés d’une transmission hydrostatique et de moteurs Perkins. Quand Komatsu a investi chez FAI, ce dernier ne pouvait plus construire ou plutôt commercialiser ses machines à l’extérieur de l’Italie….. Cette marque fondée en 1963 sera reprise totalement par Komatsu en 1996.
O&K MH City
Construite dans l’usine de Berlin -Spandau cette pelle compacte sur pneus 4 roues motrices accuse un poids de 14 tonnes. Elle est propulsée par un moteur diesel d’une puissance de 52kW. Relevons encore sa vitesse maxi 20km/h et sa force de traction maxi de 89kN. Le premier modèle a été mis en service en 1989. En 1998 le constructeur CNH s’appropriera de O&K.
Yumbo H479
Lancée en 1967, cette pelle sur pneus de 10,9 t est équipée de deux ponts moteurs et de six roues motrices. Le moteur est un six cylindres Deutz à refroidissement par air, développant 79CV. Il est disposé en long, ce qui est une nouveauté chez Yumbo et modifie l’esthétique générale. L’ensemble transmission groupant la boîte de vitesse, les transferts supérieur et inférieur, ainsi que les ponts AV et AR sont fournis par un seul et même constructeur : Clark. Dotée d’une transmission mécanique, d’où un rendement optimum, cette pelle se conduit sur route et sur chantier comme un véhicule automobile. La boîte de vitesse comprend cinq rapports avant permettant d’atteindre respectivement 3,2, 5,7, 10, 16 et 27 km/h. Les deux ponts moteurs peuvent supporter chacun une charge de 30t. Ils sont reliés à la boîte par une transmission à cardan Glaenzer-Spicer. Notons également son pont AV oscillant qui permet, par rapport au sol, un débattement maximum des pneus avant de 40 cm. La H479 pouvait être équipée de 42 équipements différents. Les pelles Yumbo étaient construites à Genas (Lyon).Plus tard, Yumbo sera repris par International qui sera repris ensuite par Dresser.
Hy-Mac 301
C’est en 1966 que cette marque fabriquée en Angleterre est introduite en Belgique par Wijnmalen & Hausman. La gamme proposée comportait des engins sur chenilles de 12,7t à 31t et sur pneus de 11,3 t à 12,7t. Le modèle présenté ici est propulsé par un moteur Ford 6 cylindres d’une puissance de 86,5CV. Sa profondeur d’excavation est de 5,50 m avec l’équipement standard. Cette pelle dispose d’une gamme étendue de godets spéciaux, grappins et accessoires divers. Hy-Mac sera repris par Brown Engineering en 1989 qui fera faillite quelques années plus tard. Mais avant de tomber dans l’escarcelle de Brown, Hy-Mac fera partie de la galaxie de IBH de Horst Dieter Esch. Hy-Mac sera également commercialisé par Sodisma et Bia
Simit S.G.600
Construite en Italie, cette excavatrice est équipée d’un châssis à dix roues (huit motrices et quatre moteurs hydrauliques) ce qui avait pouvait pour effet l’élimination des stabilisateurs classiques. Les huit roues motrices sont montées sur essieux oscillants et sa direction est assistée hydrauliquement. La SG 600 est motorisée par un moteur diesel Deutz 4 cylindres de 66CV. Elle était disponible avec plus de 30 équipements interchangeables. Date de construction : 1967. C’est aux géniaux frères Bruneri que l’on doit les marques Yumbo, Hydromac et Simit. Ils ont été convaincu que la flèche devait être monobloc jusqu’à déposer un brevet d’une flèche à volée variable qui a fait le succès des pelles Simit sous la couleur de Fiat-Allis et repris depuis par tous les constructeurs. Ils sont les précurseurs de la pelle hydraulique. Les pelles Yumbo, Hydromac et Simit ont été distribuées en Belgique respectivement par Somali, Luyckx et Nilens.
Ford-Richier P48
Créée à Charleville-Mézières, en France, la pelle sur pneus P48 est munie de deux ponts moteurs tous terrains et de quatre stabilisateurs hydrauliques, de pompes à débit variable ou débit constant, d’une flèche monobloc ou selon l’application d’une flèche à portée variable. Elle propulsée par un moteur Ford 401DF développant 180 CV. Caractéristiques essentielles : poids : 16,65t, transmission : hydraulique ; vitesse maxi de déplacement : 20km/h, rampe franchissable : 53% , profondeur d’excavation :4,3m-7,3m, portée au niveau du sol : 7,6m-9,9m , capacité de levage sur 360° engin stabilisé : 6,9t. En 1979, des doutes ont plané quant à l’avenir de la société Richier , filiale de Ford Motor Cy. Sans rentrer dans les détails de la solution qui a été trouvée il a été convenu de créer la société « Nouvelle Industrielle Richier sa » avec l’appui financier du gouvernement français. Ford déposera son bilan au cours des années 80.
Rheinstahl 70
Made in Germany cette pelle sur pneus à huit roues motrices est entraînée par un moteur Deutz 6 cylindres développant 101ch limité à 78ch. Elle est dotée de deux pompes à débit variable, d’un balancier de 3 t, de deux vérins d’élévation développant 16, 8t aux dents du godet. Rheinstahl proposait 6 modèles sur pneus ou sur chenilles. Ils étaient distribués par Somali à Gosselies
Pingon
Le principe révolutionnairede Pingon consiste en la possibilité de passer « immédiatement » de la position « route » sur pneus, à la position travail, sur « plate-forme », en remontant tout simplement le train des roues. La distribution était assurée par Wynmalen & Hausmann , O De Bruycker et Verbist.
Fiat Kobelco
Lors de la Bauma 2001 CNH (Case New Holland) et Kobelco ont officiellement confirmé leur intégration partielle au niveau mondial. Au même moment, le constructeur japonais Hitachi déclarait vouloir se retirer de la joint-venture Fiat Hitachi pour le 30 juin de cette année. Disons que, pour simplifier les choses, et pour ne pas rentrer dans trop de détails, Fiat Hitachi est devenu à partir du premier juillet Fiat Kobelco (FK). Dès lors, et comme il fallait s'y attendre, "la nouvelle marque" Fiat Kobelco sera distribuée logiquement par la société Oswald De Bruycker d'Ostende.
Demag H65
C’est en 1954 que le constructeur allemand Demag commence à développer ses premières pelles hydrauliques (il s’agit de la B504 100% hydraulique). Fin des années 70 et courant des années 90, relevons la H65 de 66,3 tonnes propulsée par Cummins de 287kW/ 390ch et la série 79 taillées pour des performances hors pair. Les pelles Demag étaient distribuées par les Ets Delaunois, par Mannesmann-Demag ainsi que par O. De Bruycker et Bia. La gamme proposée s’étendait de 20 tonnes à 250 tonnes. En 1973, Demag signe un accord de collaboration avec le japonais Komatsu.
IH
La pelle de ce constructeur est une machine historique dans l'histoire du TP. Très productive pour l'époque, elle était reconnue sur les chantiers. Cette marque américaine à fait en sorte que ces machines soient un exemple de performance pour le secteur du BTP. La IH 640 ( voir photo ci-dessous) était dépourvue de nouvelles technologies et d’électronique, pourtant elle était capable de travailler des heures et des heures sur des chantiers dans les conditions les plus extrêmes. Cette pelle qui n’existe qu’en version chenilles affiche un poids de 19,4 tonnes était la propriété de Noël Bigonville qui exploitait une sablière à Suarlée et qui était utilisée également pour des travaux pour la ville de Namur. Côté moteur, elle est alimentée par un moteur IH de 106 ou de 133 chevaux. Fin des années 80 IH fera faillite et sera repris par l’américain Dresser Industries qui mettra sa clé sous le paillasson quelques années plus tard. IH a été distribué par Decauville à Bruxelles.
Gallmac
À Matexpo, 2001 Génie Route exposait des machines Gallmac construites en Italie. Ces pelles ont une vocation : être polyvalentes. Elles répondent aux exigences rencontrées sur chantiers et travaux urbains. La gamme de Gallmac se décline suivant un programme de machines sur pneus et chenilles multi fonction avec châssis rigide, 4 roues motrices et directionnelles allant de 7 à 11 tonnes. Parmi elle épinglons la WMW 115 qui est une pelle polyvalente sur pneus de 11 tonnes. La Gallmac WMW 115 est équipée d’un moteur Perkins de 108 ch, d’une transmission hydrostatique Rexroth avec pompes et moteurs à cylindrée variable. Une commande « d’inching » permet la régulation de la vitesse indépendamment du régime moteur. La vitesse est variable de 0 à 26 km/h. La direction s’opère par les roues arrière, par les 4 roues ou aussi en crabe pour un positionnement aisé. La lame bull ou 2 stabilisateurs avant sont standard. Elle était dotée de l’hydraulique« load sensing » qui permet l’exécution simultanée des mouvements. Toutes les pelles Gallmac peuvent être équipées de différents équipements comme : pelle retro, godet frontal, fourches lève palette, bras télescopique, godet 4 en 1, débroussailleuse. A noter comme caractéristiques intéressantes : la réversibilité des godets et le bras déport droit et gauche.
Hatra
Tout débute en 1966 quand Alfred Hagelstein, établi à Travemünde dans le nord de l’Allemagne, commence la production de pelles hydraulique sur chenilles et sur pneus Hatra, ( abréviation de Hagelstein-Travemünde) de 13,7t et 15,1t. Au milieu des années 60, la société fusionne avec Frisch qui deviendra Hatra-Frisch. En 1969, les pelles seront reprises par Hanomag. En 1968, les pelles RUB « Power Master » étaient disponibles sous le nom de Rheinstahl avec les machines Hatra. Plus tard elles seront remplacées par le nom Rheinstahl-Hanomag. En Belgique les pelles seront commercialisées sous le nom Rheinstahl seul. Elles étaient distribuées par la société Somali à Gosselies. La gamme comprenait 6 modèles dont 3 sur pneus et 3 sur chenilles de 12,16t et 18t. Ils étaient animés par un moteur diesel Deutz.
Mitsubishi
Comment Mitsubishi est devenu Caterpillar!En 1963 déjà, les deux entreprises ont fondé une entreprise commune pour produire des bulldozers et des niveleuses au Japon. Mitsubishi avait auparavant fabriqué des machines de construction. Le type le plus connu était la pelle Yumbo Y 35, qui est considéré comme la première excavatrice au Japon. En 1987, les deux sociétés ont fusionné pour former Shin Caterpillar Mitsubishi Ltd. afin de pousser la pelle hydraulique. La première pelle hydraulique du Japon était alors la E 200 B. Peu à peu, le groupe Mitsubishi s'est retiré du secteur des machines de construction pour que Caterpillar puisse prendre une première part en 2008, puis la totalité en 2012. Aujourd'hui encore, les pelles hydrauliques de Caterpillar sont le fruit d'un grand savoir-faire de Mitsubishi.;Mitsubishi a été commercialisé en Belgique par Decauville et Klöckner-Bamaco
Daewoo
Daewoo
C’est en 1990 que Euro Daewoo s’est installé dans le zoning de Frameries .Durant quelques années le constructeur Coréen a fabriqué des pelles dans son usine située dans le Hainaut. Repris par Doosan , ce dernier a décidé de fermer ses installions. En cause, un marché de pelles morose en Europe et des coûts salariaux trop élevés. Ce qui a impliqué la perte de 313 emplois. Toute la production sera rapatriée en Corée où Doosan possède une usine ainsi qu’à Yantai en Chine.
Eder
Cette usine située à Mainburg en Allemagne, à proximité de la Tchéquie, était la propriété de Mr Eder. Dans cette usine il y avait deux chaines de montage l’une à côté de l’autre. L’une était réservée à Eder l’autre à Caterpillar d’ou le surnom de EderPillar :). Cette marque a été représentée en Belgique par Klöckner-Bamaco et par la société Fons Thomas. Cette gamme de pelles sur pneus comprenait 4 modèles de 10 t à 19 t. Elles étaient dotées de moteurs développant 70 à 133ch. À Matexpo 95 la firme Thomas exposera les pelles hydrauliques sur pneus et sur chenilles de la marque Etec, © Bull BTP Christian Durieux tous droits réservés
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Date de dernière mise à jour : 27/09/2024